18 Octobre 2019
Le temps laisse son empreinte
Sur les visages fatigués,
Les corps épuisés.
Son passage gravé en profondeur,
Pareil à un torrent violent et ravageur,
Laisse la trace inaltérable
De ses puissants stigmates.
Temps aux multiples feintes
Que peut-on faire quand, à ta manière,
Tu sembles figer le cours de la rivière
Qui, inexorable, coule en vain
Pour les malheureux humains.
Le temps suspendu
N’est qu’il qu’un rêve défendu ?
Passe le temps, passe la vie,
Chante et danse au milieu de la fête,
Dis des mots sans queue ni tête,
Tourne et vole au rythme d’une valse,
Ris et pleure sur le temps qui passe.
Tu te caches les yeux
Mais ne vois que mieux
Sa course qui raccourcit,
Sa chevauchée s’épuiser,
Sa fin approcher.
Le 18 octobre 2019