Faux semblants et demi-vérités

Que cachent le voile de la nonne et l'habit du moine ?
Dans Florence d'aujourd'hui, d'hier, se mêlent les spectres du présent, les ombres du passé.

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Dans la clarté du jour, l'obscurité de la nuit, on se rencontre, on se perd sans jamais se trouver.
Le temps s'étire, les jours se ressemblent, lourds du poids de l'absence,  pollués de présences délétères.
On remonte le temps comme le cours d'une rivière dont on a perdu la source.
On soulève le voile, on ouvre les yeux sur un matin de soleil. On croit avoir trouvé. La vision s'est échappée.
La vie passe impossible à saisir. D'un désir à l'autre, de recherche en recherche, on ne voit pas l'important. On oublie la petite paillette qui éclaire un regard. La pépite que l'on tient entre les doigts, le goût sucré du grain doré de la grappe. On est riche mais on ne le sait pas.
Florence, là, ailleurs, avant, après, on passe sa vie en recherche. On tente de gommer le leurre  afin de trouver le vrai. Le beau. La lumière.
Être en harmonie.


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