Rédigé par Eve et publié depuis
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Comment écrire, parler, rire quand tout est arrêté autour de soi ?
Plus rien ne bouge, la terre a cessé de tourner, le monde de travailler.
Plutôt pleurer, crier, hurler. Se révolter. Comment accepter une mort programmée ?
Seul, le vent, vent de Carême,
qui affole et dessèche,
souffle et emporte le moindre soupçon de raison,
essuie les larmes, gifle et frappe.
Le vent qui converse avec le soleil et la pluie.
Le vent, faiseur d'histoires, le soir, se taira,
afin de laisser chanter, sourire.
Laisser vivre.