16 Janvier 2009
Se sentir coupable de désertion pour avoir délaissé un travail de tâcheron pendant des semaines afin de goûter au plaisir de joies simples. Quelle dérision !
C’était si bon d’être réveillé par des enfants impatients, de les entendre crier famine, jouer, rire et chanter. Vivre sans compter.
Atmosphère de fête, sourires complices, joie des retrouvailles.
C’était si bon d’être ensemble comme avant. S’apercevoir que le temps et la distance n’ont pas effrité les relations. On se comprend à demi-mots, sans avoir besoin de dire. On a l’impression de s’être quittés la veille. La vieille complicité est de retour. On est bien. Dedans, on a chaud au cœur, le froid reste dehors.
Se sentir coupable d’avoir laissé tout cela pour aller vivre sur une île !